lundi 31 mars 2008

Ma vie informatique.

Vous ne le savez peut-être pas encore, mais je suis un utilisateur de système GNU/Linux.

Tout a commencé en octobre 2007. Ça faisait quelques mois que je fricotait avec des live-cds et puis j'ai voulu installer un linux en même temps que mon windows (dual-boot).

Tout ce que j'ai réussi à faire, c'est perdre mon windows... j'étais donc face à un choix : réinstaller Win2K (encore) ou tenter "autre chose".

Faut le dire, je ne me connaissait pas ce côté aventurier, ou curieux, ou voyeur... peut-être un peu des trois... mais j'ai essayé : j'ai installé Xubuntu.

Faut le dire aussi, linux, c'est de la merde : j'ai tout de suite adoré.

Quelques mésaventures après, j'ai viré Xubuntu pour mettre Debian. Peureux de nature, doublé d'une feignantite aiguë, j'ai installé le dvd Debian. Mais c'est lourd, c'est pas top, c'est pas ce que je veux... c'est de la merde.

Alix, mon beau-frère qui va se marier (le coquin !), m'a demandé récemment : "Pourquoi tu insistes avec linux si c'est tellement de la merde ?"

Je suis resté con : même si je m'étais posé la question, je n'y avais pas vraiment réfléchi. J'ai cependant quelques éléments de réponse.

Non, Windows n'est pas le mal. Non, le libre c'est pas la panacée, loin de là. En fait, j'aurais envie de dire qu'un système d'exploitation, c'est comme une femme : il faut trouver celle qui nous convient. Dans certains cas on cherche beaucoup et longtemps, dans d'autres, on trouve tout de suite.

En tout cas, une chose est sûre, c'est que les mariages forcés et autres mariages de raison, c'est pas le pieds !

C'est ce que j'ai réalisé en faisant des infidélités à mon windows. J'ai vécu pendant 15 avec un os et notre relation était sans amour, sans passion, terne... sans conflit majeur, même si on s'est chicané, on s'est crié des noms ; mais on s'est toujours réconcilié. A mes frais bien sûr, mon windows n'a jamais fait aucun compromis. Et moi, grand timide que je suis, je n'ai jamais osé aller voir ailleurs.


La fidélité, c'est relatif à la frustration et au niveau de tentation.

Et maintenant ? je m'emmerde avec mon linux, mais au moins, je l'aime et il me le rend bien. Il me dit ce qui va et ce qui va pas, il me permet certaines libertés... Oh ! tout n'est pas rose : il a sont petit caractère (linux, c'est comme mon beau-frère : coquin !), il parle une langue que j'ai encore du mal à maîtriser...

Pourquoi j'insiste ? pour la lumière, la couleur. Linux a mis de la couleur dans ma vie informatique, du relief, du goût, de l'odeur... de la vie.

J'ai fait mon choix. J'ai trouvé ce qui me conviens.

dimanche 30 mars 2008

Le dimanche, on se calme.

Et ouais, c'est vrai. Le dimanche, c'est fait pour se reposer.

C'est con, hein, parce que le dimanche aurait très bien pu tomber un lundi ou un jeudi, mais bon. On peut pas refaire le monde tous les jours non plus.

Dans une semaine typique, c'est à dire merdique, la fin de semaine c'est le samedi et le dimanche. Les jours de repos. Moi, j'ai pas de boulot, donc je me repose toute la semaine pour être en forme la fin de semaine. J'aime être en marge de la société. Tous mes amis vous le diront.

Bref, j'ai pas grand chose à dire aujourd'hui. J'ai même pas envie de trouver un sujet qui m'énerve pour déverser sur ce petit bout de web ma bile... je suis trop fatigué pour ça.

Faut croire que je me suis pas bien reposé cette semaine !

Je vais donc vous narrer ma matinée : levé vers 10h moins et quelques, pas pris de douche, pas brossé les dents, enfilé un pantalon sale sur un vieux slip de 15 jours, part faire quelques achats au Provigo du coin. Crème à 15 (désolé Mr. Pinard, je suis du même avis que vous, je préfère la 35, mais ma lionne veut pas : ça fait grossir.) des champignons, de la sauce soja.

Rentre et prépare dans un saladier : un peu d'eau, rajoute de la sauce soja (30% moins de sel que la recette originale), 1 cuiller de miel, du bouillon de bœuf, un oignon, quelques bouts d'ail et des herbes de Provence. Dans un sac à congélation avec le rôti. Ca cuira ce soir, à servir avec un peu de salade et les champignons (portobellinis, on verra ce que ça vaut).

Après, on mange en regardant la semaine verte sur téléquébec. On débarrasse, on branche les ordis. Je vais faire mon tour sur debutgland, je me poile un peu et voila. Windows c'est de la merde, linux aussi, mais un peu moins. Questions d'odeurs, linux sent moins fort. Pis je viens sur mon blog pour me rendre compte que j'ai déjà plus rien à dire.

3 jours et déjà plus rien à dire.

Sti qu'c'est plate une journée plate !

Vivement lundi que je me repose de cette fin de semaine de fous !

samedi 29 mars 2008

L'école : toute une aventure !

Ah lala... l'école...

Ma femme est enseignante de biologie au secondaire. Beau métier. Moi, je n'ai pas de travail, mais je connais tous les potins et toutes les histoires de son école. C'est pas dur, sans avoir jamais rencontré ses collègues, je les connais pourtant mieux que certains de mes amis...

J'en aurai à dire sur ce que je pense du système scolaire québécois. Trop pour un seul billet, je reviendrai sûrement sur ce sujet à l'avenir. Si avenir de ce blog il y a bien sûr.

Pour aujourd'hui, je met en relation deux sujets sans rapports : cette histoire de contrebandiers de poissons arrêtés hier (et dont nos fameux médias ne cessent de parler : rien de plus intéressant ne se passe sur terre. Les médias : je vais en parler dans ce blog...) et une histoire que m'a raconté ma douce ce matin, en prenant mon café...

Voila :

sur sympatico


et ici :

sur radio-canada.

Je lis, bêtement, car je suis bête comme mes pieds :

Trois ans d'enquête, mobilisation de soixante-dix agents de police (70 !) pour arrêter trente braconniers au motif qu'ils ont dépassé les quotas de pêche et tué des bestiaux dans le bois.

En // :

Ma femme me raconte ce matin que la directrice de son école réclame depuis trois ans à la commission scolaire de Montréal un nouveau directeur adjoint. En effet, la direction de son école est composée de la directrice et de deux directeurs adjoints. Pour plus de 1000 élèves. La tâche est lourde pas à peu près !


Je ne peux m'empêcher de faire le raisonnement suivant : les priorités de nos dirigeants sont mal placées. D'un côté on paye des agents de la flore pendant trois ans pour qu'ils enquêtent sur des contrebandiers de poisson de rivière ; le jour de l'arrestation on paye 70 agents de police pour arrêter 30 personnes ; et de l'autre, on refuse de créer un poste de directeur adjoint dans une école secondaire...

Oui je sais, ça n'a pas rapport, d'un côté on a le ministère des ressources naturelles et de l'autre le ministère de l'éducation. Blablabla. Foutaises. Le fait est là : 3 ans d'enquête. Faut-tu qu'ils en ai pêché en tabarnak de la poiscaille pour que cette opération de police soit rentable ?

Faut-tu que nos poissons soient plus importants que notre avenir pour qu'on refuse de créer un poste de directeur adjoint dans une école secondaire ?

vendredi 28 mars 2008

Les blogs, c'est de la merde !

Voila, tout est dans le titre.

Pas grand chose à dire sinon qu'ici, on trouvera tout et rien. Rien principalement.