vendredi 17 octobre 2008

Une de plus...


Voila, vendredi soir, il est 18h31, mes cours ont finis à midi et je suis resté bien sagement à l'école pour commencer et finir un TP sur Linux...

Je suis un élève studieux comme ça se peut pas (au moins dans le cours de Linux, le reste, faut pas déconner) ce qui prouve que je suis capable de travailler. Si j'avais travaillé comme ça à la fac en éco et en géo, j'aurai pété des scores comme personne, mais bon, je me rends compte d'une chose : il faut de la motivation.

Bref, il est tard, je suis un peu fatigué, j'imprime et je rentre à la maison où le ménage et une petite vaisselle m'attendent bien sagement, je ne parle même pas du foutu lapin qui doit être en tabarnak de rester seul toute la journée...

Une bière (peut-être) et au lit.

Un petit vrac pour la route :

-> je reviens juste sur ma seconde visite au MICC pour mon équivalence de diplômes : j'ai parlé avec deux personnes pour un grand total de 50 mots en même pas 3 minutes tout ça au milieu de... un peu plus de deux heures de poirotage, mais voila, j'ai eu le grand plaisir de dépenser 105 piaces, osti.

Je vais maintenant attendre que ces ****** de fonctionnaires se pognent le beigne pendant, tenez-vous bien, 9 semaines ! c'est le délai de traitement moyen, faut ce qu'il faut...

-> mon conseil à Stéphane Dion : prenez des stéroïdes et commencez la musculation intensive.



Comme ça, vous pourrez leur casser la gueule et devenir PM. Du nerf, que diable.

Bon, ce soir je ne vous ordonne pas, je vous demande.

Pouvez vous voter pour moi, siouplais ? je suis un gars poli hein ?

mercredi 15 octobre 2008

Satisfait.


Un titre qui m'est venu alors que, marchand tel le loup solitaire (mais pas vert, oula mais je suis drôle moi là, ça commence bien), dans la froide humidité matinale, je ruminai les résultats de élections.

Je dois l'avouer, je me suis couché à 22h hier au soir, soit dès la première annonce par Bernard "bonsôîrr..." Derome : si la tendance se maintient, le prochain gouvernement sera conservateur.

Il ne m'en fallait pas plus pour avoir envie de ne plus lutter contre le sommeil, avec le sentiment que maudit, qu'est-ce qu'ils leur faut à ces crétins d'anglophones bouffeurs de steak/patates/sauce greavy pour réaliser qu'Harper est le pire choix à faire ?

Mais la nuit porte conseil dit-on. Pas dans mon cas, la nuit me sert juste à dormir, quand je trouve le sommeil, et à rêver. Parfois même je me souviens de mes rêves, et ces derniers temps, je rêve à un matelas Tempur, le fait que les ressorts du matelas actuel commençant à nous masser les côtes n'y est pas étranger...

Bref, pas de réflexion électorale pour moi cette nuit et réveil avec René "mon prince" Homier-Roy qui m'annonce de sa voix radiophonique : Harper minoritaire mais avec plus de députés, effondrement du parti libéral, le bloc reste en place, gains du NPD, pas d'élu vert.

Puis les chiffres, ceux qui sont intéressants : 58%. C'est le taux de participation. 7% : c'est la part des suffrages exprimés accordés aux verts.

Là se superpose le discours d'Harper : "les canadiens m'ont donné un mandat fort" (j'ai écrit en français lisible, hein, Harper parle pas aussi bien que ça). Je dis non, mon Stephen, 58% de taux de participation, c'est pas un mandat fort, c'est un vice de procédure, un manque de démocratie. Si le Canada était un pays en voie de développement, les pays développés crieraient de concert à l'illégitimité du gouvernement élu.

Quant aux 7% de personnes qui ont voté vert, elles se retrouvent non représentées au parlement, tout simplement. Too sad, meilleure chance la prochaine fois...

Alors voila : ce matin, j'ai décidé que plutôt que d'être en maudit contre les têtes carrées anglophones des provinces de l'Ouest, plutôt que de vomir ma bile sur les commentateurs qui n'ont rien d'intéressant à dire mais qui prennent tout de même la parole, j'ai décidé de voir le bon côté des choses.

Je suis satisfait car l'image du Canada dans le monde est enfin actuelle, celle d'un pays qui n'a pas peur du ridicule (dépenser 250 millions pour arriver exactement à la place d'où l'on est parti, faut avouer, c'est pas fort) mais qui a peur de s'affirmer, dans un sens ou dans l'autre, faut toujours moyenner, mais pas trop, faut pas faire de vague, mais quand même, tsé, on est canadien ou on l'est pas. Je suis satisfait car la preuve est (encore une fois) faite : le système électoral canadien est bancal, biaisé, mal-foutu, anachronique, incongru, inefficace, absurde, incomplet, stupide, à revoir, rayez la mention inutile.

Amis canadiens, ça prenait pas de dépenser 250 millions de dollars pour ça. La prochaine fois, contribuables de mon cœur, posez moi la question, je vous dirai la vérité et ça vous coutera pas un rond.

Enfin, je suis satisfait car j'ai de bonnes notes à mes examens et ma formation avance bien. Le plus beau, c'est que j'aime ce que je fais, linux c'est de la merde, mais au moins on apprends beaucoup, contrairement à windows.

Ce soir les Canadiens (pas le peuple, le club, faut suivre) entament leur saison à la maison après leur belle victoire contre Philadelphie (Flyers à amrde...), j'espère qu'ils vont gagner, je porte mon chandail alors ils sont mieux, c'est moi qui vous le dit... 100 ans de compétition, 24 coupes, faut avouer, ça fait rêver...

Votez pour moi, je mettrai vos enfants en prison, vous paierez plus de taxes, mais vous serez content. Sinon je vous mettrai en prison, non mais.

lundi 13 octobre 2008

Fête plate et foule en délire.


Aujourd'hui, c'est thanksgiving, l'action de grâce.

Moi, je croyais que c'était une fête païenne en provenance d'Irlande et après lecture de l'article de Wikipédia (maudit, quelles références ! je perd toute ma crédibilité ! mais... mais... quelle crédibilité ?), je vois que j'avais tout faux.

C'est pas que ça me chicote, mais pour une fois que j'ai tort... ça me fait des vacances.

L'action de grâce est donc une fête pour rendre gloire à Dieu des bienfaits qu'il nous octroi, gloire à Lui, blabla-blabla-blablabla.

En ces temps de crise alimentaire mondiale (sauf au Canada, ouf, entre les méga-porcheries/poulaillers, les élevages de listéria, les champs ou l'épandage massif de produits chimiques n'a d'égal que l'utilisation de graines génétiquement modifiées et, cerise sur le gâteau, un gouvernement qui se souci de notre santé à nous autres, électeurs, bref, au Canada, on a pas faim), de crise pétrolière mondiale (je suis nul en dessin, lisez le journal, c'est édifiant), de crise environnementale mondiale (sauf au Canada, nos frontières sont hermétiques, c'est le conseillé en écologie de Harper qui l'a dit, et il est crédible, la preuve, c'est le conseiller de Harper), de crise politique (au moins jusqu'à demain, allez voter, ou n'y allez pas, j'men câlisse, le droit de vote est encore un droit), de crise financière (sauf chez nous, Harper a dit que notre économie va bien et que le Canada n'est pas les États-Unis, mmm... that's clever, thanks !), oui, mes bien chers frères, mes biens chères sœurs, il est grand temps de fêter.

De fêter et de Le remercier, car oui, famille unie et aimante, Il pourrait nous avoir mis dans le trouble encore plus.

Rendons grâce à Dieu qui protège notre Canada tant aimé de tous ces malheurs qui accablent l'humanité. Il est très raisonnable, Il nous accommode, merci.


Un ange passe...


Sinon, à part ça, je suis content car depuis une semaine et demie, tous les matins, en passant devant la quincaillerie Rona, je peux observer les magnifiques décorations de Noël, oui-oui, celles en vente et celles qui décorent le magasin.

Et non, je ne suis pas ironique, ni sarcastique, ni caustique, ni sardonique mais bel et bien honnête : j'aime le contre emploi, et donc, j'aimerai fêter Noël au mois d'octobre.

Par contre, Noël le 25 décembre, c'est-tu plate ? c'est-tu assez convenu merci ? non mais c'est vrai, tous les ans la même chose, jamais de créativité, jamais de suspens, toujours le même barbu en croix qui vient nous sauver... mais oui, vous savez là, le fils de l'Autre, celui à qui on rend grâce...

En plus, arrivé le 25 décembre, ça fait deux mois qu'on te les brise avec les petites musique fatigantes, des pubs de merde à la télé, la surconsommation...

Damnation éternelle à qui n'achète pas un I-pod touch !

J'attends avec impatience (là, je suis ironique) les reportages de nos brillants journalistes, toutes chaines confondues, qui vont nous servir les statistiques : peut-on appeler un arbre de Noël un arbre de Noël, combien d'argent comptons nous dépenser puis, le lendemain, combien d'argent avons-nous dépensé, les retardataires qui viennent acheter les cadeaux le jour même de Noël puis le lendemain, les reportages en direct sur le boxing-day, ce Thanksgiving des commerçants malhonnêtes à qui des idiots viennent rendre grâce.

Peut-être aurons nous droit à une break cette année : après tout, c'est la crise, merde.

En tout cas, hier, c'était une belle journée passée à flâner au Biodôme puis au Jardin botanique. L'exposition sur les lémurs catta est certes petite et, en ce second jour d'une fin de semaine de trois jours, surpeuplée, mais vraiment extraordinaire.

Ces petites bêtes rigolotes et très expressives ont réussies le tour de force de me faire oublier mes crétins de congénères-sans-éducation et autres touristes imbéciles qui ont eu la mauvaise idée de visiter le Biodôme en même temps que moi.

Le plus embêtant avec la foule, finalement, c'est les gens.

Mais le plus beau, ce fût la visite des lanternes... tous les ans, ça s'appelle "la magie des lanternes"... cette année, pour la magie, on repassera. Amis matheux, voici une équation que j'ai nommé l'équation de l'enfer :

fin de semaine de trois jours + beau temps + parents permissifs + touristes = enfer

Sartre, avec son "l'enfer c'est les autres", il peut aller se rhabiller : les autres, quand il fait pas beau, ils restent chez eux. Il lui manque la moitié des variables, au père Sartre.

Tabarnak !

Non, c'est pas assez percutant, j'épèle :

TaTa - BaBar - NaNa - QueQue ! sibol.

Impossible de faire un pas sans percuter/se faire percuter par un visiteur, impossible de faire deux pas sans se faire marcher sur les pieds par un gamin qui court partout, impossible de faire trois pas sans entendre un touriste qui baragouine dans une langue étrangère (et oui, les français de France parlent une langue étrangère, les ostis, c'est insupportable !), impossible de faire quatre pas d'affiler, y-a trop de monde, faut avancer de deux pas maximum, trois si tu aimes jouer avec ta vie...

Tout ça bien sûr au milieu des cris des gamins, des pleurs de bébés (faudra m'expliquer à quoi ça sert d'emmener un bébé, dans son carrosse, à la tombée de la nuit, sur les étroits passages du jardin chinois, au milieu de la foule, pour voir des lanternes que, arrivé à ses 18 ans, il s'en souviendra même pas anyway), des gens qui sont nerveux parce que la foule est agressante, bref, la magie, cette année, je vais attendre qu'il fasse froid et qu'on soit en milieux de semaine.

Avec le réchauffement climatique, c'est pas gagné : 17° un 12 octobre, regarde moi dans l'œil et dis moi que c'est normal...

C'est dommage que le monde ai pas d'éducation remarquez, parce que l'expo en tant que telle est très réussie ! pour ce que j'en ai vu... j'ai adoré les rideaux d'eau dans le grand bassin et les danseuses face au bateau de pierre...

En attendant, demain, c'est jour d'élection et c'est jour de retour au MICC pour faire faire mon équivalence de diplômes.

J'ai hâte... que ça finisse !

Votez pour moi, on fera Noël pendant une année entière et comme ça, on sera tranquille pendant 365 ans sans les maudites musiques fatigantes et les décorations pas rapport !

jeudi 9 octobre 2008

Ils l'ont-tu l'affaire les conservateurs ?


Coudont, c'est moi ou bien ?

Il y a quelques jours, la face de gland Fortier disait de Duceppe qu'il avait dépassé les bornes (voir billet précédant).

Hier, c'était la très mystérieuse Josée "chu-po-lo" Verner, "ministre" invisible de la "culture", qui disait du maire de Québec qu'il a dépassé les bornes.

Mon sentiment à moi, c'est que non seulement les conservateurs n'ont pas beaucoup de vocabulaire, mais en plus, ils veulent jouer le grand jeu de la politique mais sans en suivre les règles.

Passons sur le fait que le PM Harper a contrevenu à une lois qu'il a lui même proposé et fait accepté (ouais, tsé, cette histoire de date fixe pour les élections...)

Fortier fait une campagne, publique et très médiatisée, de salissage honteuse (et irrespectueuse) contre le Bloc et quand Duceppe prononce quelques vérités devant une assemblée, locale et partisane, il crie au loup.

Verner, ça fait des semaines que tout le monde attend qu'elle se justifie de cette politique anti-culturelle au possible (et même-pas-économiquement-justifiée, car après tout, Stephen "tête dans le trou" Harper a dit que tout allai bien, pourquoi s'en faire, le monde est ruiné mais le Canada est épargné, oh ! miracle, votons conservateur) et là, elle est outrée que le maire de la ville de Québec fasse une petite blague même pas méchante.

Criss !

Ils n'ont pas d'allure ces conservateurs. Ça veut faire croire que ça a une colonne vertébrale et que ça se tiens droit, mais dans le fond, c'est mou, invertébré et, à voir la pauvreté linguistique et le manque de diversité dans les propos, décérébré.

Je gage qu'ils gagneraient à faire un petit tour dans l'opposition... genre... troisième, derrière le NPD et le Bloc.

Votez pour moi, vous le savez que je suis le meilleur.

mardi 7 octobre 2008

Quand on est con, c'est pour la vie.


Titre accrocheur, limite racoleur, tendance journalisme à la québécoise, je flirte avec les TVA et TQS de ce monde...

J'aurai aussi pu intituler ce billet :

la bureaucratie en action, un exemple de connerie vivante.

Mais pourquoi tant de haine ?

Je reviens à l'instant du MICC : le Ministère des Incompétents Crédules et Circonspects, l'autre nom du Ministère de l'Immigration et des Communautés Culturelles.

Mais pourquoi, t'es fou, t'es déjà résidant permanent ?

Oui, vous avez raison... je vais raconter mon histoire depuis le début. Non, pas depuis Adam et Ève, j'ai dit mon histoire, suivez un peu que diable...

Donc, comme dit dans un billet précédent, je suis de retour à l'école, où j'étudie la gestion de réseaux informatiques. Pour aider un peu, j'aimerai faire une demande de prêts et bourses : je vais donc me renseigner au bureau de l'aide financière de mon collège et là, une gentille petite madame m'écoute et ouvre mon dossier.

Il y a quelques critères à satisfaire et je les satisfais tous sauf un : je n'ai pas d'équivalence entre mes diplômes français et québécois.

Pourquoi, alors qu'il faut 90 crédits québécois et que ma maîtrise en géographie fait justement 90 crédits québécois, n'ai-je pas ce critère de satisfait, touchez moi, je le sais pas.

La bureaucratie à ses raisons que la raison ignore.

Je dois donc, sur recommandation de la petite madame très gentille de l'aide financière de mon collège (appelons-là Gigi, ce sera plus simple) aller au MICC pour faire-faire l'équivalence de mon diplôme de maîtrise en sciences économiques.

Je rappelle, pour info, que j'ai fait ce diplôme ici, à Montréal, Québec, Canada, à l'université Concordia. Bref, la bureaucratie...

Je reprends donc ou j'ai commencé ce billet, au MICC...

Mon objectif est d'obtenir une équivalence à ma maîtrise française. Je remplis donc le formulaire et, comme je ne trouve pas cela pertinent, je laisse blanc les espaces concernant mes études primaires, secondaires et collégiales.

Puis j'attends.

Une heure passe. C'est long une heure, même avec son recueil de cours à lire...

Puis on appelle mon numéro, enfin ! j'exulte, j'explose, je suis tellement content que j'arrive avec le sourire devant la gentille madame du MICC (non, pas Gigi, suivez j'ai dit !). Elle jette un œil expert sur mon formulaire et me dit qu'il n'est pas complet : il FAUT remplir TOUS les trous.

Bref, on me demande l'historique de mes études depuis la pré-maternelle.

Bon, faisant preuve d'une patience inhabituelle, je retourne à la table, je rempli les vides (j'abuse, je ne remonte qu'au secondaire, je joue avec le feu) et je reviens voir la dame. Mais elle est occupée : elle parle de son émission favorite, So you think you can dance, sur TVA... je dois donc patienter...

Parce qu'en plus de raisons, la bureaucratie a des priorités. Oui madame.

10 minutes passent et elle me rappelle. Je lui retourne mon questionnaire, dument complété, plus un seul espace vide nulle part (ils aiment ça ces connards de fonctionnaires branleurs de mouches) et, effectivement, elle est contente, ça se voit, elle jubile.

Commence la phase deux : montrez moi vos diplômes et vos bulletins de note originaux.

Je sors mes maîtrises (de géo, je l'avais, un pur hasard) et d'éco, que j'avais prise en pensant bêtement que, comme c'est ce diplôme dont je veux une équivalence, ce serait suffisant.

Erreur grossière de ma part. C'est necessaire mais pas suffisant. Il lui faut mes diplômes de Licence et de Deug, avec les relevés de note, parcequ'on aime ça la paperasse nous autres, fonctionnaires. En plus, ça fait chier les gens, donc on est doublement content.

Je regarde la dame dans les yeux et lui dit :

Si j'ai une maîtrise, c'est que j'ai nécessairement eu ma Licence. L'université, en France, c'est pas comme le secondaire au Québec : si t'as pas les notes, tu redoubles.


Oui mais, me répond-elle, j'en ai besoin pour faire votre équivalence.

Mais je veux juste l'équivalence de ma maîtrise, pas de ma Licence et encore moins de mon Deug...


Je sais, mais j'en ai besoins s'obstine-t-elle, cette dame d'abord gentille mais qui commence à me les briser sévère.

Pouvez-vous ouvrir mon dossier aujourd'hui et je vous transmet tout ça dans les prochains jours ?


Non, il faut que vous soyez là en personne, malheureusement, dit-elle d'un ton faussement compatissant mais que je sais être diablement érotique.

Érotique ???

Oui, elle joui cette conne, elle joui de me voir repartir sans rien et de savoir que je dois revenir un autre jour. Elle a écrasé quelqu'un, elle a réussit à abuser de son autorité, elle n'est pas responsable, c'est la faute au système, faut comprendre...

La bureaucratie, c'est le mal.

Votez pour moi, j'ai eu une dure journée.

lundi 6 octobre 2008

Erections.


Oups, pardon, mon doigt a fourché, je voulais bien sûr parler d'éLections...

Petit titre facile pour attirer des internautes vers mon blog, je suis comme Jack "jacquouille" Layton, c'est à dire en mal de popularité.

Le vrac :

-> Jack "PM or not PM?" Layton fait de gros efforts pour persuader les canayens de tous âges et de toutes provinces qu'il peut-être PM à la place de Stephen "tout va bien" Harper.

C'est drôle, mais autant j'ai toujours eu de la sympathie pour ce joyeux drille, autant j'aime pas les gens qui savent pas rester à leur place. Jack Layton, c'est un peu le Mario Dumont du fédéral : pas en terme de civilité, de présence d'esprit et d'intellect, choses dont sont totalement dépourvu Mario "tourne le vent, tourne la girouette" Dumont, et encore moins en terme d'orientation politique.

Non, si je fais le rapprochement entre les deux (pardon Jack, mais après tout, j'ai raison), c'est pour faire entrevoir à mes lecteurs la pure réalité : ni l'un ni l'autre n'ont jamais rien fait d'autre qu'un peu d'opposition; aucun n'a de député qui a une expérience gouvernementale adéquate et les deux se prennent pour ce qu'ils ne sont pas : les meilleurs.

Dans le cas de Jack "orange is good" Layton, le député qui a la plus grande expérience gouvernementale, c'est Thomas Mulcair, parti en claquant la porte du ministère de l'environnement du Québec. Dumont, il a personne dans son équipe. Je devrais même écrire "équipe", c'est tout dire...

Non, Jack, tu n'es pas une alternative crédible à l'autre autocrate bushisan, mais tu conserves tout de même mon respect, ce qui n'est pas rien.

Oh, en passant, un petit extrait du pamphlet que j'ai reçu vendredi dans ma boite aux lettres :

(...)

Et les libéraux de Stéphane Dion ont démontré leur incapacité à tenir tête au gouvernement en se ralliant constamment à eux et en appuyant gestion irresponsable. (...)

Quant au Bloc Québécois, leur caractère régional les empêchent de d'avoir une véritable influence sur les grandes questions qui nous préoccupent.


Bon, Jack, comme je disais, t'es gentil, tu portes la moustache, mais arrête les frais : à vouloir péter plus haut que le trou, tu es en train de détruire de longues années de travail des militant(e)s du NPD.

Les libéraux ont fait de grandes choses pour le pays. Le NPD fût fondé par des anciens libéraux. NPD et libéraux ont sensiblement les mêmes préoccupations, le jeu politique mené par Dion est discutable, mais la gratuité du "se ralliant constamment à eux" est hors de propos.

Quant au Bloc, sache mon Jack qu'une des "grandes questions qui nous préoccupent" au Québec, c'est la langue française. Quand ton parti et toi aurez appris à écrire correctement, on reparlera de la régionalité du Bloc, d'ici là, va prendre ton Valium, t'as la moustache qui commence à friser.

-> Dion a, selon moi, réussit son débat en français. Loin de n'avoir que limité les pots cassés, il a été brillant et à montré que le charisme n'est pas forcément associé à une grande gueule. En anglais, c'était moins fort. Je n'arrive toujours pas à comprendre comment se fais-ce que le chef du parti libéral ne trouve pas le temps d'apprendre un minimum l'anglais.

Pour moi, concernant le débat en anglais, la grande gagnante n'est pas le moustachu néo-démocrate mais bel et bien Elizabeth May, du parti vert. Minable en français mais excellente en anglais, c'était une vrai surprise. Dommage que son parti soit une coquille vide, les granos c'est bien quand tu leur achète des légumes bios, mais d'ici à leur faire confidence pour diriger le pays...

Bref, pour revenir à l'ami Stéphane, hier pendant le téléjournal, on a eu droit à une fraction de seconde du vrai Stéphane : avec un pull et des bottes pas classe, un bâton dans les mains, jouer au hockey avec des inuits lors de sa visite à Iqaluit...

Les journaux, télés et radios insistent pour montrer Stephen "le pétrole c'est bon, mangez en" Harper avec des bambins dans les bras et insistent pour montrer de vielles photos peu flatteuses de Dion. On critique la faiblesse de Dion en anglais (à juste titre) mais on ne dit rien de celle de Harper en français (et pourtant, il y a matière, non ?)

Traitement inégal que tout cela, mais rien de neuf sous le soleil : dire du mal vends plus que dire du bien, maudits journalistes à marde.

-> Infoman, la semaine dernière, à lancé un jeu : vandaliser les affiches de Gilles Duceppe. C'est tout simplement brillant, bravo. Il est en perte de vitesse depuis qu'il fricote avec le maire (je m'en foutiste) Tramblay, le trublion comique de Radio-Canada, mais là, il tombe bas.

Cette émission ressemble de plus en plus à du placement publicitaire et de la propagande politique qu'à ce qu'elle était, dommage.

-> Duceppe, le Gilloux national, hier, a été assez agressif envers Harper. Un discours d'environ 39 minutes et le nom de Harper martelé plus de 60 fois ais-je entendu ce matin chez René Homier-Roy...

La réaction des conservateurs ? la face de gland Fortier trouve que Duceppe "a dépassé les bornes". Rigolo ça... moi en tout cas, ça me fait rire. Fortier est un ministre non élu, il a été nommé sénateur par Harper et il a fait une campagne disons... pas mal plus déplacée que les propos de Duceppe : voyez-vous même.

L'arroseur arrosé ? non, juste une pauvre nouille qui n'a rien à faire en politique, un idiot du village, à l'image de l'ancien "ministre" des affaires étrangères, Maxime Bernier...

-> ... dont nous avons vu l'ex, hier, à l'émission people Tout le monde en parle. Passons sur les "hein" intempestifs et les tics nerveux, l'entrevue m'a surpris : c'est ça qui sort avec un honorable ? criss, ça l'a pas d'allure c'te gouvernement. Ils se tirent dans les pattes les uns les autres, ils ont aucun respect pour leurs électeurs, ils sortent avec des pitounes qui ont pas plus de 250 mots de vocabulaire et ça veut mon vote ?

Pff... pour revenir à l'affaire Julie Couillard, mettons qu'il est bien malin celui qui peut dire qui dit vrai, elle ou lui. Moi, je l'ai trouvé sincère dans sa niaiserie, la paire de boules, et c'est bien du style à Bernier de faire ce qu'elle a dit qu'il avait fait.

Mais voila ce que je dis : je ne sais pas si elle a raison, mais en cas de doute, éloignons ce gars de la députation. Amis beaucerons, sortez la tête de votre poubelle et voyez les choses en face.

Pour prétendre à la politique, il faut être au dessus de tout soupçon, et force est de constater que du côté des conservateurs, ça va pas loin en ce moment.

Moralité : VOTEZ POUR MOI !

jeudi 2 octobre 2008

Débat des chefs.


Hier soir était le soi-disant "moment tant attendu" de la campagne électorale : le débat des chefs.

Nouvelle formule oblige, en fait de débat, nous avons eu un échange civil et courtois. J'ai beaucoup aimé, ça change des aboiements et autres "KO", avec un vainqueur et des vaincus.

Ce qui sort grandi de cette formule est la politique : hier, nous avons eu droit à un débat d'idées et non à un combat d'individus.

Ce matin, les pitres du Club des ex, ces politicailleux et politicailleuses de merde sur le retour en mal d'amour et de reconnaissance ont "regretté" (sauf peut-être Grégoire, qui est la moins pire du lot) cette nouvelle formule. Liza "Fru"la, et j'insiste sur le fru, cette conne arriviste (laide et qui pue du bec de surcroit, mais c'est pas gentil de dire des choses comme ça, tiens, je me donne un tape sur la main, vilain garnement) voulait du sang, des gros mots etc.

C'était sa façon de faire de la "politique" : rien dans le fond, tout dans la forme. Personnellement, je suis tanné de cette vision. J'aimerai croire que ça-y-est, on est adulte et on peut enfin débattre d'idée, de philosophie politique, de vision d'avenir, et d'en finir avec cette façon de faire qui se résume à du "c'est moi qui fait pipi le plus loin et mon papa, de toute façon, c'est le plus fort, et toc".

Bref, pour revenir au débat, nous avons eu droit à des échanges francs et posés. Dion a surpris tout le monde sauf moi. Encore une fois, je suis le meilleur. Il n'était pas différent, mesdames et messieurs et les journaleux, c'est vous qui êtes incapables de donner de lui une image correcte.

Hier soir, Dion a été fidèle à lui même : cela plaira à certains, confortera d'autres dans leurs (bête) idée qu'un PM doit être fort en gueule, mais c'est la démocratie. Je crois que Dion a montré à quel point il était un homme de consensus et d'équipe. Et cela compense le manque de charisme, si ce n'est pas, finalement, une autre forme de charisme...

Duceppe a fait preuve d'une grande retenue, ce qui m'a surpris et que j'ai grandement apprécié ; hier, sa retenue était sa plus grande force.

Harper, dés la première seconde du débat (puisqu'il a parlé en premier) a donné le ton : tête baissée, regard rivé sur la table, ton monocorde et presque chuchotant, dans un français décidément toujours aussi pauvre et minable, sur la défensive de bout en bout, essayant de contenir le flot ininterrompu d'attaques à son endroit.

Layton... ha, ce bon vieux Jack... ça ne lui réussit pas de vieillir. Le voila, depuis le début de la campagne, qu'il se prends pour ce qu'il n'est pas : un chef crédible ayant de bonnes chances de mener un parti solide au pouvoir, fusse-t-il minoritaire.

Jack... Jack... Jack... tu rêves en couleur, arrête la fumette : le NPD est un tiers parti et toi, tu es un bon comique, un bon clown, le "politicien sympathique", le "party animal", mais tu n'as rien d'un PM et ton parti est une coquille presque vide. Revient sur terre Jack, tu es en train de saper des années d'efforts. Ton tour viendra peut-être, mais pas maintenant.

Et enfin, Elisabeth May. Grande première pour elle, et malgré un français pourri (il faut dire les choses comme elles sont, désolé) elle n'a pas laissé sa place. Dommage qu'elle n'ai rien eu à dire pour répondre aux questions : le parti vert n'a pas de plateforme électorale. Rien sur l'économie, rien sur la culture, rien sur politique internationale et finalement très peu sur l'environnement. Juste des "il faudrait que"...

Dans un système plus ouvert, mettons... proportionnel, un tel parti aurait le temps de s'organiser et de faire (ou défaire) une coalition. Mais dans le système actuel (complètement à côté de la plaque, mais je ne reviendrai pas la dessus) ce genre de parti ne peut pas faire grand chose, et ça s'est vu hier.

Une alliance avec le NPD et/ou les libéraux ? je n'ai rien contre, mais je suis d'origine française et habitué aux coalitions. Pas les canadiens, qui sont trop proche des USA et de leur politique biaisée pour s'ouvrir à un tel système. Et oui, ça complique les choses, ça force à penser et à voir plus loin que le bout de son nez...

Voila donc mes première impressions sur ce débat... jeudi, débat en anglais. Harper montrera-t-il les dents ? Dion sortira-t-il de ses gonds ? Layton deviendra-t-il premier ministre ? Duceppe va-t-il déclarer unilatéralement l'indépendance du Saguenay ? May va-t-elle nous faire un strip-tease torride ?

La réponse vendredi, ou après, j'ai pas que ça à faire moi là...

Et n'oubliez pas : VOTEZ POUR MOI !