vendredi 25 avril 2008

J'ai cru voir une grosse bête !


En vrac (j'aime le vrac, c'est beau le vrac) depuis mon salon parce que xp, c'est bien, la wifi fonctionne, linux, c'est de la merde, la wifi ça fonctionne pas. Mais un jour, j'y arriverai. Y-a pas de raison.

-> Oxfam Québec, les rêveurs un peu granoles sur les bords, font un travail très respectable de sensibilisation. C'est tout à leur honneur. Patience et longueur de temps, gnagnagna. Moi, chuis pas capable, alors je respecte d'autant plus.

Un bon article, donc, sur le site belge, concernant la crise alimentaire. Ce que j'en retiens, c'est que c'est la faute à nos criss de gouvernements et que la situation était prévisible.

Et bien non, pas d'accord. Je vais donner mon avis.

Je vais me permettre d'aller plus loin, parce que ma devise est "toujours plus haut, toujours plus loin, sky is the limit" : c'est pas la faute de nos gouvernements. Pentoute. C'est, il faut que quelqu'un le dise, notre faute à nous. Vous, moi, ma blonde, mon voisin : nous en tant que société. C'est collectivement que nous sommes responsables : notre égoïsme nous pousse à la limite de l'inhumanité.

C'est paradoxal : jamais société humaine n'a été aussi connectée, aussi étendu. Jamais technologie n'a rendu de si bon services à l'humanité. Et cela nous rend pus inhumain que jamais.

Ce qui distingue l'Homme de l'animal n'est pas la soi-disant intelligence, la réflexion, la capacité de penser. Ce qui distingue l'Homme de l'animal, c'est l'empathie : le fait que nous avons, à un moment donné dans notre évolution, décidé de défier la sélection naturelle.

Nous ne laissons plus les faibles derrière : nous les soutenons. Nous ne tuons pas les enfants plus malingres et nous n'abandonnons pas les vieux. C'est cela qui fait de nous des Hommes. Et quand je vois qu'un système économique préfère le profit à l'homme, la femme ou l'enfant qui a faim, qui est malade ou vieux, je me dit que nous sommes des bêtes.

Pire encore même : les animaux sauvages n'ont jamais renoncé à leur animalité. Nous oui et nous renions ce choix aujourd'hui : nous sommes des anthropophages.

L'Homme est un loup pour l'Homme. Jamais Hobbes n'a eu plus raison que durant ces jours sombres que nous traversons.

Cette crise alimentaire était prévisible : c'est ce que j'entends de ci de là... Les USA et l'UE qui subventionnent leurs agriculteurs, les puissances coloniales et/ou financières qui renversent les traditions agricoles des pays d'Afrique, les nouveaux besoins pour des "bio-carburants"...

Et que font nos élus ? ils comprennent : ils investissent, ils viennent en aide et ils font la parade devant les kodaks. Finalement, je suis peut-être cynique, mais la parade devant les kodaks, c'est bien tout ce qu'ils font de biens, nos élus.

Ainsi les États-Unis ont décidé de verser quoi ? même pas un dixième de ce que coûte l'occupation de l'Iraq, l'UE à peine plus (ou moins, je sais même plus, c'est tellement dérisoire) et puis ? et puis voila, on prends les mêmes et on recommence.

Parce que j'aime citer des grandes phrases (ça donne du style et ça fait croire aux lecteurs que j'ai de la culture. Chose dont je suis totalement dépourvu), je vais choisir Pascal : l'Homme est un monstre incompréhensible. C'est la réponse que donne Pascal à la question : qu'est ce que l'Homme ?

Demandez-moi pas pourquoi, mais je pense à Al Gore : voilà un homme qui était au pouvoir et qui n'a rien fait. Et le voila nobelisé, monstre médiatique, qui nous parle, non, qui nous vend ses convictions écologiques. Il est incompréhensible, sinon par l'adage faites ce que je dis, pas ce que je fais...

-> écrire sur son blog devant la télé, c'est pas super. D'abord, on est mal assis sur le futon, et puis même si le son est baissé, il-y-a toujours des images pour nous déranger. Bref, c'est pas top. Sauf quand on entend ça : "l'écologie, c'est trop sérieux pour être laissé dans les mains de politiciens", Hubert Reeves invité à Il va y avoir du sport, Téléquébec, en rediffusion.

Merde, le temps d'écrire ça et voila Hubert qui dit que Sarko, c'est bien, il fait du bon travail sur l'environnement... j'aurai dû baisser le son...

J'aurai dû dont dû...

-> j'aurai dont dû pas aller courir aujourd'hui ! j'ai pas fait d'étirements et je suis complètement raqué moi là ! je sais, vous en avez rien à foutre, mais bon, j'aime me plaindre et m'apitoyer sur mon sort. Je deviens québécois...

Moralité : votez pour moi !

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